Il est le Très-Saint, le Très-Grand.
C’est au cours de ce mois que naquit Celui qui porte le Plus-Grand-Nom, dont l’apparition a fait trembler les membres de l’humanité et dont la poussière des pas a été recherchée comme une bénédiction par l’Assemblée céleste et les habitants des cités des noms. Pour cette naissance ils rendirent grâce à Dieu, crièrent de joie et exultèrent. Par Dieu ! Voici le mois par qui tous les autres mois ont été illuminés, le mois au cours duquel Celui qui est le Secret caché et le Trésor bien gardé a été rendu manifeste et a élevé la voix parmi les hommes. Tout pouvoir appartient à cet Enfant nouveau-né par qui la face de la création s’est illuminée de sourires, les arbres se sont balancés, les océans se sont gonflés, les montagnes se sont soulevées, le Paradis a élevé la voix, le Roc a crié et tout s’est exclamé : « Ô assemblée de la création ! empressez-vous vers l’orient du visage de votre Seigneur, le Miséricordieux, le Compatissant ! »
C’est au cours de ce mois que le Paradis lui-même fut orné des splendeurs du visage de son Seigneur, le Très-Miséricordieux, que le Rossignol céleste modula sa mélodie sur l’Arbre divin et les cœurs des privilégiés furent enthousiasmés. Mais hélas, les gens pour la plupart sont insouciants. Heureux celui qui l’a reconnu et qui a compris ce qui était promis dans les Livres de Dieu, le Tout-Puissant, le Très-Loué et malheur à qui se détourne de Celui sur qui l’Assemblée céleste a fixé son regard, Celui qui a confondu les incroyants égarés.
Après avoir reçu cette tablette, chante-la le plus mélodieusement possible et dis : Ô mon Seigneur très miséricordieux, loué sois-tu d’avoir souvenance de moi dans cette tablette par laquelle le parfum du vêtement de ta connaissance s’est dégagé et par laquelle tu as fait déferler les océans de ta grâce. Je témoigne que tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, l’Omniscient, le Très-Sage.
Má’idiy-i-Ásmání, vol. 4, p. 342