Ô Dieu, mon Dieu, loué sois-tu, car au sommet du mont le plus élevé, tu as allumé le feu de l’amour divin dans l’Arbre béni : cet Arbre ne provient « ni de l’Orient ni de l’Occident ».
Ce feu s’enflamme et flambe jusqu’à atteindre l’Assemblée céleste, et baigne dans la lumière
de la providence ces êtres lumineux qui s’écrient : « En vérité, nous avons aperçu un feu du côté du mont Sinaï »
Ô Dieu, mon Dieu, attise ce feu, jour après jour, jusqu’à ce que sa flamme embrase la terre tout entière. Ô toi, mon Seigneur, illumine chaque cœur de ton amour, insuffle dans les âmes l’esprit de ta connaissance et réjouis les cœurs des versets de ton unité. Appelle à la vie ceux qui demeurent dans leurs tombes, mets en garde l’orgueilleux, étends le bonheur à la terre entière, fais pleuvoir tes eaux cristallines, et dans l’assemblée de manifestes splendeurs, fais circuler la coupe « dont le mélange sera de camphre ».
Tu es le Bienfaiteur, l’Indulgent, l’éternel Dispensateur. En vérité, tu es le Miséricordieux, le Compatissant.